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Mes pires anecdotes de voyage #1

Il y a peu, Fanny, du blog Baby meets the world, a publié un billet sur ses pires anecdotes de voyages. Après avoir lu ses lignes, je n’ai pas pu m’empêcher de partager avec vous mes pires fails de voyageuse. J’ai de la chance, il ne m’est rien arrivé de bien méchant, plutôt des trucs honteux, je vous préviens, il y a du level !

1 – Je suis en Martinique en 2003, mon vol retour est dans quelques heures et je m’apprête à prendre une douche dans une des 2 salles de bains mises à disposition par l’hôtel pour la vingtaine de voyageurs qui décollent le soir. Le temps est limité, il n’y a que 2 douches pour tout le monde et le bus part dans une heure. Alors je fais vite, trop vite, je rentre en vitesse sous le filet d’eau, me tourne pour récupérer gel douche et shampoing quand je sens une brûlure sur ma fesse. Je pense m’être brulée avec le tuyau de la douche et n’y fais pas cas, ça va vite passer, je finis de me doucher et me rhabille en vitesse. Mais le trajet en bus jusqu’à l’aéroport est un supplice, la douleur se fait de plus en plus vive. Je file aux toilettes inspecter les dégâts, une bonne partie de ma fesse est boursoufflée et toute violette, je me suis faite piquer par une bestiole ! J’ai le temps d’aller à la pharmacie de l’aéroport acheter de quoi apaiser la douleur, mais quand on passe 9 heures dans un avion, assis, je vous assure que ce n’est pas suffisant !

2 – Nous sommes à Marrakech, en 2008, en arrivant un chauffeur de taxi nous préviens que la prostitution masculine a explosé ces derniers mois. On n’y prête pas trop attention, je n’ai que 24 ans, pas vraiment le profil des filles qui traversent la méditerranée pour trouver l’amour… Mais cet avertissement n’a pas été donné comme ça à la légère… Un soir alors que l’on marche dans la rue, je me fais siffler de façon très insistante, l’homme craque et leur demande en arabe de se calmer, la réponse qu’il a reçu a failli l’achever : « Non mais ne t’en fais pas mon frère, c’est pas pour toi, c’est juste que nous aussi, on aimerait faire connaissance avec ta copine ! ». L’homme vire à l’écarlate, leur hurle que je ne suis pas sa copine mais sa femme, vexé comme un pou d’avoir été pris pour un gigolo et jaloux pour la première fois de sa vie ! Le groupe d’hommes s’excuse et on rentre à l’hôtel. 2 jours plus tard, l’équipe de sécurité de l’hôtel a changé, alors qu’on rentre du supermarché, un des gardiens arrête l’homme et lui demande en arabe ce qu’il fiche ici de façon très agressive. L’homme a la présence d’esprit de lui répondre en français qu’il retourne à sa chambre. Comprenant son erreur, le gardien se rattrape comme il peut en bafouillant qu’il est interdit de porter des bouteilles d’eau dans les chambres, le seul soucis c’est qu’il fait plus de 40°C dehors et que toutes les personnes présentes dans le hall ont des bouteilles d’eau à la main…

3 – Ouarzazate, 2 ans plus tard, en voyage avec le CE de l’homme. Après une journée très riche en visites, on prend un repas bien mérité à notre hôtel. On arrive tard, le buffet n’est plus trop fourni, il n’y a quasiment plus de desserts si ce n’est ces mille-feuilles qui ont une drôle de tronche. J’ai très faim, donc j’en prends un, dès que je le goûte, je sens tout de suite qu’il a un goût de rance, mais bon, les pâtisseries européennes au Maroc sont souvent mauvaises, je finis donc mon gâteau sans me méfier. Je me réveille à 3 heures du matin, j’ai de la fièvre, et une tourista carabinée… On doit repartir tôt sur Marrakech, nos amis viennent nous chercher pour le petit déjeuner, l’homme les prévient qu’on ne descendra pas. On arrive au point de rdv pour le départ avec une bonne demi-heure de retard, tout le monde nous attend, je suis livide et ils comprennent sur le champ ce qu’il m’arrive. Et voilà les collègues de travail de l’homme qui se pressent autour de moi pour me donner des cachets, c’est gentil, mais c’est la honte ! Le chauffeur m’attache à côté de lui (mais vraiment, j’étais incapable de tenir droite et pendouillais à moitié maintenue par la ceinture), je passe les 4 heures de route entre Ouarzazate et Marrakech à dormir. Nous faisons une première halte dans un bar, l’homme et un chauffeur me soutiennent pour me faire marcher. Sans que je ne commande quoi que ce soit, le barman me tend un coca et m’indique les toilettes : La honte, la honte, la honte… Seconde halte, je vais mal et m’isole du groupe, des enfants me voient et me tournent autour en me demandant de l’argent, je leur fais signe de me laisser, ils insistent, m’entourent, je me sens de plus en plus mal, ils m’oppressent et… Je vomis, sur moi, sur les gosses, de partout ! Au moins, les gosses sont partis… On n’est jamais repartis en voyage CE depuis !

4 – En France cette fois, 3 mois après le Maroc, je suis en région parisienne et doit me rendre à Disneyland pour un séminaire professionnel. J’enfile ma jupe crayon (j’étais bien plus mince qu’aujourd’hui…), ma chemise, ma paire de collants, mes escarpins, je me maquille, lisse mes cheveux, récupère ma valise et arrive à l’heure prévue à l’arrêt de bus. Sauf qu’arrivée dans le bus, je n’ai pas un centime pour payer mon billet, seulement un billet de la RATP pour le RER… Le chauffeur me sort du bus, il y en a un autre dans une vingtaine de minutes, je serai toujours dans les temps ! Je remonte chez ma belle-sœur, lui demande 1,50€ mais elle est aussi fauchée que moi ! On retourne la maison pendant 10 bonnes minutes sans réussir à mettre la main sur du liquide… On décide de prendre la voiture jusqu’au RER, on monte dedans, elle ne démarre pas, pas de batterie ! On appelle mon beau-frère qui me dit que c’est normal, que la batterie est en train de charger dans leur appartement, normal quoi !!! On remonte, récupère la batterie, ma belle-sœur n’ose pas y toucher, alors je me charge de la remettre à sa place, aidée au téléphone par mon beau-frère ! Je suis tâchée, mes mains et mon visage sont tous noirs, mais la voiture démarre, il est grand temps d’y aller ! Le plus court est de prendre le RER à Torcy, mais ma belle-sœur ne sait pas y aller, et nous allons donc jusqu’à Noisiel… Le RER me passe sous le nez, il me faut attendre le suivant ! Arrivée au niveau du val d’Europe, je reçois un appel d’une collègue : « Yeude, t’es où ? Il ne manque plus que toi, la navette est arrivée ». Je la supplie de la retenir, je ne sais pas où se trouve l’hôtel où se déroule le séminaire. J’arrive à Marne la Vallée, et me met à courir comme une folle dans la gare ! Une collègue arrive à ma rencontre et explose de rire : « Je suis contente de te voir, mais je ne pensais pas en voir autant ! ». Mon sac à main en bandoulière avait fait sauter tous les boutons de ma chemise pendant que je courais, j’étais en soutif dans une gare bondée de gamins !!! Et si elle n’était pas venue à ma rencontre pour me guider, j’aurais déboulé devant tous mes collègues de travail en soutif ! Je suis arrivée toute noire, suante et à moitié nue, mais j’ai eu la navette et je n’ai pas été en retard !

5 – En Tunisie, un mois plus tard, l’homme et moi nous échappons de chez sa famille pour passer quelques jours en amoureux dans le sud. Après 4 heures de route, nous voilà enfin à Matmata !  On trouve un hôtel, posons nos valises et partons à pieds à la découverte de la ville. Mais j’ai mal à la tête, je fais bonne figure, mais je ne suis pas bien du tout, on retourne donc à l’hôtel. L’homme part à la recherche d’une pharmacie pour acheter du Doliprane et un thermomètre : Bilan, j’ai 39.5°C et je passe la fin de la journée couchée à l’hôtel ! J’ai de la chance, avec le Doliprane, la fièvre baisse et on décide de continuer notre périple ! On décide d’aller à Neftah voir les studios de tournage de Star Wars situés dans le désert. Le routard parle d’une route mauvaise, mais carrossable, on s’y engage donc ! Et c’est parti pour 13km de creux et de bosses, on roule à 20km/h, et on valdingue de partout, même chose pour le retour. Quand on reprend une route convenable, on réalise que l’on a cassé les amortisseurs de la voiture de location ! Le lendemain, toujours fiévreuse, je craque et demande à l’homme de rentrer chez sa tante. On mettra plus de 7 heures pour rentrer de Tozeur à Monastir avec notre voiture aux amortisseurs cassés qui ne dépasse plus les 70km/h !

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