Je ne me souviens pas vraiment à quand remonte mon amour de la photo, mais une sublime série de photos d’un plat de purée prise au camping durant l’été 1990 attestent que cet intérêt n’est pas récent. Je n’ai pas grandi dans une famille de passionnés, loin de là, mes parents étaient de piètres photographes (ma mère toujours, mon père se débrouille maintenant), mais comme j’ai tendance à tout stocker, je mitraillais beaucoup pour stocker des images associées à des souvenirs. En 2004, je me suis offert mon premier numérique, et la possibilité de shooter encore d’avantage. Mais ce n’est vraiment que deux ans plus tard que j’ai su que le photographie n’était pas juste l’occasion de stocker des souvenirs. Au gré de mes voyages, j’ai essayé de rapporter des photos plus travaillées, avec des angles de vue originaux pour qu’elles ne soient pas de simples paysages.

C’est fin 2011 que j’ai acheté mon Nikon D5100. La prise en main a été laborieuse, si la composition des images m’a toujours intéressée, j’étais bien moins à l’aise avec les réglages ! Mes amis ont eu la bonne idée de m’offrir un cours de photographie pour débutant. Grâce à ce premier cours, j’ai tout de même appris à apprivoiser le mode semi-auto et le rendu de mes photos en est bien meilleur. J’ai consolidé ces nouveaux acquis grâce à l’excellent site photo-tuto ( qui n’est hélas plus mis à jour depuis quelque temps, mais est toujours accessible).

Ma passion, c’est la photo de voyage, mais j’ai mis au monde le plus beau des modèles, alors forcément je me suis mise aux portraits. J’ai même investi début 2013 dans une focale fixe 50mm qui fait de vrais miracles. Je me suis fait vraiment plaisir les premiers mois de sa vie, mais c’est devenu un peu plus compliqué depuis qu’elle marche : Lily J est rarement coopérative et surtout elle bouge vraiment beaucoup ! Alors bien sûr, j’ai quand même des clichés vraiment très beaux de ma fille, mais je ne compte pas le nombre de photos de dos, ratées, floues, auréolées… Photographier ses enfants, c’est chouette, mais ce n’est pas toujours facile.

Les éditions Eyrolles m’a proposé de m’envoyer le livre « Je photographie mes enfants » de Stéphanie Leporcq. Cette photographe autodidacte a développé sa passion pour la photographie après la naissance de sa fille aînée. Elle est depuis spécialisée dans la photo d’enfants et de famille. Le livre est illustré de jolies photos de l’auteure. Au fil des pages elle délivre ses conseils pour réaliser des photos amusantes, vivantes, spontanées et surtout réussies de ses enfants. J’ai trouvé les conseils vraiment très accessibles, et les photos avec les détails techniques aident vraiment à comprendre la partie technique pour les débutants. Le chapitre « changer de décor » est vraiment très inspirant, gorgé de bonnes idées pour réaliser de beaux clichés dans différents lieux et en fonction de l’âge de votre enfant. Cette lecture m’a permis de prendre conscience que je restais trop sur mes acquis. Si j’essaie toujours d’améliorer mes photos par une composition plus soignée et de légères retouches sur le cadrage, le redressage ou correction de la luminosité, j’ai réalisé que je ne me souciais pas assez de la technique (oui, ça a du mal à rentrer) ! Au niveau de l’ouverture, ça va, mais là où je ne suis pas assez attentive, c’est la vitesse ! Si j’en joue volontiers pour créer des floues sur l’eau, je n’y pense que très rarement quand je photographie ma fille, résultat : De jolis flous, là où je pourrais avoir des photos vraiment belles si j’avais fait un meilleur réglage.

Même si je n’y travaille pas autant que ce que je voudrais, j’adore la photo et j’essaie de m’améliorer dès que j’en ai l’occasion, j’ai beaucoup aimé cette lecture car elle m’a permis de reprendre les bases et m’a donné quelques idées pour réaliser des clichés réussis de ma petite tornade !

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