Une enfance pleine de rêves dans la tête, de dessins gribouillés sur des feuilles blanches ramenées du travail de ma mère, de livres dévorés, d’après-midis qui passaient trop vite, assise dans un arbre à chantonner…🍃
Je crois que j’ai laissé une part de mon enfance en entrant au collège. Je suis devenue très timide, impressionnable, sérieuse et studieuse (#fun). Jusqu’au bac. Les années Fac ont ramené un peu de folie, mais il faut avouer que les études de Droit ne sont pas propices à cela !
C’est en devenant mère, à tout juste 28 ans, que j’ai senti que quelque chose changeait. Ou allait changer. Que pour ma fille, j’allais dépasser des craintes, des appréhensions, que j’étais prête à oser et à renouer avec celle que je suis réellement. Une grande enfant !
Des envies de créer !
Les enfants sont créatifs, ils découvrent, expérimentent, osent ✨!
Ouvrir ce blog a été la 1ère étape vers le retour à une forme de créativité ! Et sans la naissance de ma fille, jamais je n’aurais créé de blog. J’en suis certaine. C’est la découverte de ce nouveau rôle de maman, de ce bébé fantastique, de l’univers de l’enfance qui m’ont poussée à écrire. A dépasser mes peurs et me dévoiler un peu aussi.
J’ai l’impression d’avoir mille choses à apprendre, à créer ! J’ai aussi retrouvé l’envie de dessiner, de prendre mon temps pour rêver, imaginer. Une machine à coudre m’attend sagement sur le bureau, avec un tas de jolis tissus. Des livres de cuisine avec des recettes délirantes de desserts magiques, des crayons de couleurs, des pastels, de la peinture à l’huile, j’ai envie de découvrir de nouveaux modes d’expression et de transmettre cela à ma fille !
Un peu (beaucoup) de fragilité
Devenir mère m’a aussi rendu fragile. Comme un enfant qui n’est pas armé devant la réalité, parfois crue, dure, inhumaine. Je l’étais déjà sur certains points, mais désormais, tout ce qui touche l’enfant, l’enfant malheureux, blessé, ou pire, me mets dans un état… Parce que je n’y peux rien, que cela pourrait concerner ma fille et que je suis démunie face à ça.
Mon émotivité a pris un sacré coup avec l’arrivée de la Môme ☔ Je ne contrôle plus grand chose, comme lorsque j’étais petite, en fait. Les larmes montent vite, je suis bouleversée par un tas de choses, des plus futiles aux plus graves…
Libéréeeee, délivréeee… du jugement !
Bon, j’en suis pas au point de me curer le nez devant tout le monde ou de me tortiller en criant « caca couche ». Hein ! Mais depuis que je suis maman, j’ose plus me lâcher sans (trop) me soucier du jugement.
J’ai déjà pris d’assaut un château gonflable avec ma fille, et j’ai sauté, sauté ET ri ! (et bonne nouvelle, le château n’a pas cédé sous mon poids). S’il faut faire le cri de la poule ou du cochon, appelez-moi 🙂
Sinon, pour la démo de jouets en sons et lumières, je suis partante aussi🎈 !
(Re)découvrir !
Sauter dans les flaques sans se soucier du regard d’autrui, s’enfiler un paquet de bonbons dans la soirée si on en ressent l’envie, jouer avec les poupées de sa môme, s’émerveiller devant les petites et jolies choses de la vie 🌟
C’est aussi craquer pour des objets enfantins, des affiches mignonnes, des jouets plein de poésie. En offrir à son enfant…Et s’en offrir aussi !
Redécouvrir ce qui était sous notre nez, avec un autre regard. Les fruits qui poussent dans l’arbre du jardin, avec la hâte de les montrer à sa fille ! Les différents animaux au parc, qu’on désigne avec joie, tout en imitant leur cri ! Le premier papillon de l’année, une ballade à la mer, les 1ères neiges, Noël.
Retomber en enfance. Tout cela a un autre goût. Celui de mon enfance mêlée à celle de ma fille.
❤