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The revolution of Ivy

Cet été, j’avais lu le premier tome d’une saga en 2 parties, The book of Ivy, et je n’avais pas été plus emballée que ça. Mais j’ai tout de même tenu à lire le tome 2, The Revolution of Ivy, paru en novembre 2015, parce que je trouvais que la saga avait un certain potentiel, je voulais donc lui laisser une chance supplémentaire

Condamnée à l’exil pour ses crimes, Ivy se retrouve seule au-delà de la barrière qui protège les siens d’un monde hostile, dévasté par l’arme atomique des décennies plus tôt. Trahie par sa famille, abandonnée par Bishop, elle doit quitter Westfall et s’enfonce dans la nature sauvage et découvre qu’elle est habitée. Cette année, mon tour est venu.

Mais la ville où elle est née se tord dans les convulsions d’un coup d’État, et le chaos ne tarde pas à régner. C’est un Bishop différent qui débarque dans le camp où Ivy s’est
réfugiée, un Bishop qui a découvert, entretemps, plus d’une vérité. Il est temps pour la jeune fille de décider ce qu’elle compte faire : se venger ou… faire la révolution ?

Le deuxième et dernier tome de la série The Book of Ivy clôt une saga dystopique où survie en milieu hostile, complots meurtrier et manipulations politiques se mettent en travers du chemin d’un duo à l’alchimie saisissante. Découvrez l’aventure finale d’Ivy, assassin devenue survivante !

Il faut savoir que lorsque j’ai lu le premier tome, je n’avais jamais lu, ni vu, le moindre Hunger Game, j’en reparlerai bientôt, mais cela a son importance ici.  Depuis, je les ai tous lus, et cela ne contribuera pas à aider cette pauvre Ivy dans sa révolution… Je trouvais déjà quelques similitudes avec Divergente, mais c’est encore plus flagrant avec la saga Hunger Game, l’auteur a très clairement été inspirée par ces sagas et cela se ressent tout au long des 2 tomes. En ce qui concerne le style, c’est fluide, simple et agréable à lire. Pas de longueurs sur des questionnements interminables typiques des bouquins pour ados, on va droit au but la plupart du temps (parfois trop, on y reviendra). Le rythme est bien meilleur que le premier opus. De ce point de vue, c’est une réussite. Maintenant pour l’histoire, ce roman peut être découpé en trois parties distinctes : La première est vraiment intéressante, on suit une Ivy livrée à elle-même, sans repère, dans une nature hostile. Je parlais d’Hunger Game, parce que justement certains passages de cette partie m’ont rappelé Katnis dans les jeux, bien que l’histoire et le contexte soient très différents. Il y a ensuite le retour de Bishop, cette partie là est plutôt pas mal également, si on occulte le comportement de l’héroïne qui est clairement incohérent et très agaçant. Mais les choses se gâtent dans la troisième partie, contrairement au tome 1, où l’on attend de l’action qui ne vient pas, cette fois-ci, il y en a ! Ouf, c’est déjà ça ! En plus, le déclencheur de la partie 3 est bien amené, à mon avis. Mais je m’attendais à un truc tellement plus énorme, dans le titre, the revolution of Ivy, il est fait mention d’une révolution, là au mieux, on dirait un fait divers un peu sordide. Cette partie là est très décevante, je ne comprends pas les décisions et réactions des personnages, ni même la moralité de l’ouvrage. Quand j’ai terminé ma lecture, je suis restée sur une grosse incompréhension, cela vient peut-être de moi, mais franchement, les nombreux assassinats de sang froid m’ont mise mal à l’aise. Autre point noir, que j’avais également soulevé dans le tome 1, en dehors de Ivy et Bishop, les personnages sont vraiment sous-exploités, c’est très dommage. En plus, ce n’est pas comme si le roman était trop long, il y avait vraiment matière à leur donner plus de place, cela aurait sans doute aidé à les connaître et comprendre. Finalement, la seule chose qui fonctionne vraiment dans cette saga, c’est l’histoire d’Ivy et Bishop, je ne suis pas branchée histoire d’amour, surtout celles complétement torturées des romans pour adolescents. Mais celle d’Ivy et Bishop, elle est simple malgré leurs différences, et c’est ce qui la rend belle, à titre personnel, elle m’a beaucoup touchée. Pour conclure, je dirais que The Revolution Of Ivy manque cruellement de fantaisie et de maturité, qu’à mon sens l’histoire n’est pas aboutie, et que le dénouement final est complétement raté. On est loin du niveau de la saga Hunger Game ou même de Divergente, la saga d’Ivy ne marquera pas les esprits. C’est dommage, parce que le livre est loin d’être désagréable à lire et l’histoire d’amour entre les héros est vraiment efficace. Facebook . Twitter . Instagram . Hellocoton . Google + (Visited 76 times, 1 visits today) book of ivyLivrerevolution of ivyyoung adult

Maman au foyer trentenaire d’une petite Lily J née en Août 2012. Ici, on adore voyager en famille ! Sinon, je parle aussi de nos sorties, de mes lectures et les lectures de Lily J, de mon côté sérievore, de mode enfantine. Je réalise quelques petits DIY et crochète un petit peu.