Après avoir écumé plusieurs magasins à la recherche de la suite des aventures de Claire Beauchamp, j’ai finalement réussi à mettre la main sur le fameux tome 4. Comme, il y avait également le tome 5, j’ai fait d’une pierre deux coups, cela m’évitera d’avoir à nouveau à faire 3 boutiques avant de trouver mon bonheur !
J’avais vraiment beaucoup aimé les 3 premiers tomes de la saga Outlander et j’avais vraiment hâte de connaître la suite !
Pour rappel, voici le synopsis du tome 1, je suis allergique aux spoilers, donc j’évite le plus possible :
1945. Claire passe ses vacances en Écosse, où elle s’efforce d’oublier la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front. Au cours d’une balade, la jeune femme est attirée par un mégalithe, auquel la population locale voue un culte étrange. Claire aura tôt fait d’en découvrir la raison : en s’approchant de la pierre, elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d’un champ de bataille. Le menhir l’a menée tout droit en l’an de grâce 1743, au cœur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu et une nouvelle vie palpitante, saura-t-elle revenir à son existence d’autrefois ? Le début d’une série incontournable !
Tome 4 : Les tambours de l’Automne
Un nouveau monde et tout à reconstruire, voilà comment je peux résumer ce tome 4 du point de vue de Claire. De fait, la construction est longue, et je me suis parfois un peu ennuyée au début de ce tome. Fort heureusement, nous suivons en parallèle d’autres personnages, Brianna et Roger, et j’ai adoré leurs histoires. Finalement, le roman fini par vraiment décoller à partir du second tiers du livre et devient passionnant. Je déplore encore quelques petites longueurs sur la fin, mais rien de bien méchant, la saga reste addictive.
Au niveau du style, on note quelques changements, je ne sais pas si cela est du à l’auteur ou à la traduction, mais les tournures de phrases sont plus travaillées, plus imagées, en particulier, les scènes romantiques… Personnellement, j’aime moins ce style là, je préfère quand les phrases sont simples et ne pas à avoir à les relire 2 fois pour comprendre ce que l’auteur a voulu dire. Ce tome aurait sans nul doute pu être moins long (c’est un beau morceau de près de 1150 pages !), il aurait gagné en dynamisme, mais c’est globalement un bon livre qui ravira sans nul doute les fans de la saga comme moi.
Tome 5 : La croix de feu
Première déception de la saga ! Je regrettais quelques longueurs dans le tome 4, ici tout est long ou presque ! Le livre est coupé en 2 grosses parties : « La croix de feu » et « Le temps des rêves », elles-mêmes coupées en plusieurs parties, divisées en plusieurs chapitres. La partie 1 de « La croix de feu » donne le ton, on nous dépeint sur près de 280 pages, une seule journée ! Alors d’accord, il se passe plein de choses. Oui, on nous l’a dépeint en suivant le point de vue de plusieurs personnages, mais près de 280 pages pour une putain de même journée, c’était interminable ! Mais le plus gros défaut de ce tome, en particulier de « La croix de feu » (je parle de la partie, comme le livre porte le même nom, c’est pas facile de s’y retrouver !), c’est qu’il ne nous transporte pas comme les tomes précédents, il se passe des trucs, parfois c’est bien, mais ça retombe vite comme un soufflet ou alors c’est trop long… Je note toutefois, que « Le temps des rêves » est bien meilleure que « La croix de feu », à partir de la page 900 (à peu près…), je suis enfin rentrée dans le roman et les choses deviennent enfin intéressantes, même passionnantes sur les derniers chapitres du roman !
Question style, encore un changement, moins d’envolées lyriques comme dans le tome 4 (ou tout du moins, cela m’a moins choquée), mais des extraits de lettres, journaux etc. Ils sont parfois introduits et bien intégrés dans l’histoire, mais pas toujours… Par exemple, chaque chapitre d’une partie commence par un extrait du journal du gouverneur, sans que cela n’ait grand chose à voir avec la suite. C’est sous doute pour montrer le décalage entre la réalité et les écrits, mais ça n’apporte pas grand chose au roman ou tout du moins, c’est mal amené…
On peut noter que le travail historique sur ce tome est juste énorme, les passionnés d’histoire en seront sans doute très heureux.
En toute franchise, ce tome m’a donné envie d’arrêter la lecture de la saga, d’ailleurs, si je n’avais pas été malade en Thaïlande avec rien d’autre à faire que de lire ce livre (puisque c’était le seul que j’avais pris avec moi), je ne l’aurais sans doute pas fini tant le début a été laborieux (ce qui aurait été dommage vu que la fin était vraiment bien). Je pense que ce tome aurait vraiment gagné à être plus court, il fait plus de 1500 pages, quelques bonnes coupes auraient rendu la lecture plus digeste, accessible et intéressante. Ce tome 5 me fait un peu penser au tome 5 d’Harry Potter, Harry Potter et l’ordre du Phoenix (que je n’ai pas vraiment aimé non plus), une phase laborieuse pour placer les bases d’un renouveau dans l’histoire, qui s’achève par un final en beauté. J’espère que comme pour Harry Potter ce tome n’est qu’une transition vers quelque chose de plus prenant encore, et non une perte de qualité au fil du temps.
J’ai finalement acheté le tome 6 et le tome 7, parce que le synopsis du tome 7 promet des rebondissements intéressants. Mais j’ai décidé de faire une petite pause dans les livres Outlander pour le moment, j’ai deux autres romans bien plus courts qui m’attendent, je lirai la suite après, là, tout de suite, j’ai besoin d’autre chose…
Et vous, avez-vu commencé à lire la saga Outlander ? Étes-vous aussi accro à la série ?
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